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Alternative Unitaire à Alençon
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6 janvier 2007

Contribution au débat de Claude Debons

Après la décision unilatérale de la LCR de présenter Olivier Besancenot, celle du PCF de présenter Marie-George Buffet introduit une rupture dans la démarche pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes. On ne mesure pas encore toutes les conséquences de cet événement, mais l’émotion suscitée chez de nombreux militants appelle à se poser quelques questions vitales.
Comment ne pas laisser se transformer en un immense gâchis l’espérance née de la victoire du 29 mai ? Quelles initiatives prendre pour assurer l’avenir du rassemblement antilibéral après l’échec pour une candidature unitaire. Comment continuer la bataille pour « changer la donne à gauche » ? Comment donner corps au « rassemblement durable » que nous annoncions ? Ce sont les questions à résoudre dans les semaines et mois qui viennent.
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Commentaires
E
Pour la réunion des 20 et 21 janvier<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Une mouvement politique est il en train de naître?<br /> <br /> <br /> <br /> L'objectif de cette réunion est de faire vivre dans la continuité des collectifs unitaire, une réalité que le fonctionnement antérieur des collectifs, dans un cadre plus ou moins cartellisé, avait plus ou moins caché : un mouvement politique nouveau est en train de naître.<br /> <br /> Nous avons dores et déjà des chiffres sur le fonctionnement des collectifs : d'après les comptes rendus ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont participé aux collectifs à un moment ou à un autre. Cette activité politique intense s'est faite en dehors des échéances politiques habituelles mais aussi en dehors de grands mouvements sociaux. Déjà la signature massive du premier appel celui de novembre était un signe, celle du second un autre.<br /> <br /> D'autres indications vont dans le même sens : les meeting montraient que nous étions bien au delà de l'écho même des collectifs pour un non de gauche.<br /> <br /> Dans la préparation de la réunion du 20 janvier la première étape devrait être d'apprécier la réalité de notre courant, depuis la rupture avec le PCF et la candidature autonome de Marie-George Buffet.<br /> <br /> Si l'écho populaire plus large est difficile à mesurer faute sans doute d'activités publiques dans la dernière période, il nous faudrait un état des collectifs en ce début janvier, l'état de ceux qui ont fait le choix de ne pas suivre le PCF ; qui participe ? en quantité et en qualité (qualité signifie quel arc de forces, quelles composantes non organisées). il serait bon aussi de faire le point en plus de participants des autres types de contacts ( listes d'info...)<br /> <br /> <br /> <br /> S'organiser rapidement<br /> <br /> <br /> <br /> Nous aurions ainsi une vision plus collective de ceux qu'il faut organiser et par là même des éléments sur le type d'organisation dont il faut se doter rapidement et sans doute provisoirement, faute de quoi les camarades qui se sentent isolés localement risquent de baisser les bras.<br /> <br /> Nous avons un certain nombre de regroupements locaux de type très divers qui sentent bien qu'ils ne peuvent rester à ce niveau et qui demandent une organisation nationale pour continuer dans de meilleurs conditions le travail qu'elles ont engagé.<br /> <br /> Pour les uns comme pour les autres, il n'y a pas de temps à perdre, il n'y pas pas de dynamique « à la base » possible si n'existe pas un relais national visible dans le champ politique.<br /> <br /> Il nous faut sortir de la réunion du 20 janvier avec une association nationale ouverte aux individus et aux groupes de toutes sortes qui se reconnaissent dans cette démarche. Les statuts proposés par Gérard sont un début, ils partent de ce qui a été fait jusqu'à présent, ils sont un peu enfermés dans le système classique et pyramidal des associations. Mais l'avantage majeur des statuts c'est de donner une visibilité au fonctionnement et au mode de prise des décisions.<br /> <br /> Mieux vaudrait des statuts imparfaits que pas d'organisation du tout : différer le moment de l'organisation avec des statuts, des adhésions, des moyens financiers n'est pas possible. C'est la condition de pouvoir élargir le CIUN, lui donner un lien plus proche avec les collectifs, en finançant collectivement la participation de représentants de province. C'est aussi aussi légitimer les outils existants comme le site. C'est nous permettre de sortir de la logique de petit cartel de petites organisations et de personnalités pour rentrer dans une logique de fédération (ou de confédération)<br /> <br /> Pour pallier les difficultés et les problèmes que posent une mise en place trop rapide, il faut inscrire dans les statuts plusieurs dispositions :<br /> <br /> *<br /> <br /> le caractère provisoire avec l'obligation de réunir au mois de juin ou juillet une nouvelle AG statutaire, brefs des aspects de statuts à durée déterminée comme la composition du CA par exemple qui ne pourra se mettre en place : ce CA pourrait comporter tout de suite des représentants de sensibilités, des personnalités et des représentant de collectifs (1 par région?) : la fonction essentielle de ces représentant régionaux est de retransmettre au niveau national les questions, les débats des collectifs locaux et pas seulement de les représenter dans les débats nationaux.<br /> *<br /> <br /> Dire que notre association nationale qui ne se construit pas comme un centre mais appelle à créer des espaces locaux d'organisation sans en donner un modèle : chacun se dote des modes d'organisation qui lui semble les plus adéquates : par contre ils devraient explicitement prévoir les niveaux locaux sous peine de repartir dans un système trop centralisé avec des collectifs locaux de petite taille face à un collectif national suspendu en l'air et qui ne doit sa représentativité qu'à des AG. Nous devons proposer une fédération souple de ces espaces locaux dans des coordinations départementales et/ou régionales qui ont tant manqué jusqu'à présent. Si ce niveau intermédiaire ne se met pas en place nous continuerons à avoir un fonctionnement centralisé où le poids des experts et des sensibilités sera encore disproportionné. Ces coordinations territoriales doivent s'auto-organiser selon les spécificités locales : l'objectif principal étant de permettre un premier niveau de coordination et d élaboration<br /> *<br /> <br /> définir plus précisément l'objet de cette association ou plutôt les objets : le premier est bien sur de coordonner, de collectiviser ce qui se fait dans les groupes ( collectiviser c'est rendre commun ce qui peut l'être à un moment donné) de construire des outils communs d'intervention politique. Nous avons une base programmatique, les 125 propositions, mais celles ci doivent être confrontées au débat avec les forces sociales, les associations et tous les « participants au débat politique » . D'autres part ces 125 propositions ne couvrent pas tout et ne peuvent être mise toues sur le même rang. C'est l'objectif du débat politique que de définir des priorités communes, de construire collectivement un ordre de priorité qui oblige à faire des choix dans le calendrier prévisionnel de mise en oeuvre. C'est de ce débat qui ne doit pas rester centralisé que naîtra le type de campagne que nous voulons mener, avec quels forces sociales et prioritairement en direction de qui et avec qui.<br /> <br /> Mais nous ne pouvons oublier un autre objectif qui donnera du souffle à toutes campagnes : construire du projet de société qui dépassent les réponses immédiates. Ce qui s'est passé ces derniers mois montre qu'un certains nombre de débats de fond entre nous sont restés en suspend: rapport mouvements sociaux et politique alors que cela semblait à la base de notre démarche, quelle est la place du politique si on veut sortir d'une démarche délégataire... ou encore social et écologie comment reconstruire ou construire une écologie sociale qui ne fasse disparaître aucune de ces deux dimensions... mais aussi bien sûr reprendre le débat sur l'appropriation collective. Animer un espace des débats, des ateliers où l'on puisse continuer à débattre au fond sans se soucier des contingences des échéances politiques immédiates, voilà l'objectif.<br /> <br /> Mais sans doute faut il deux lieux, deux modes d'organisations, différents : pour la seconde l'animation des ateliers ( qui eux mêmes pourraient être décentralisés) de débat un conseil qui pourrait s'inspirer du conseil scientifique d'ATTAC ou de la fondation Copernic avec des volontaires intéressés sur ces questions. Pour la coordination plus globale un conseil d'administration représentatif comme indiqué plus haut<br /> <br /> Dernier point: la place des échéances politiques de 2007 dans notre construction.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce serait une erreur d'en faire le point central de notre démarche, mais également une erreur de « mépriser » les échéances électorales, ce serait contraire à ce que nous avons porté dans « ambition et stratégie sur les possibilités de changement du champ politique et de la nécessité de dépasser la dimension protestataire.<br /> <br /> Qu'on le veuille ou non la place des échéances politiques de 2007 pèsera sur ce que nous faisons. Si nous voulons construire une nouvelle force politique, si nous voulons répondre à l'urgence sociale, nous sommes contraints à l'intervention dans ces échéances. Mais aussi pour préparer celles d'après, les municipales, et celles que l'on oublie trop, les cantonales. Nous étions tous d'accord sur l'idée de ne pas attendre 2012.<br /> <br /> Les questions auxquelles nous devons répondre sont simples : pour exister dans le champ politique y at'il obligation d'une présentation d'un candidat à la présidentielle ? Faire la démonstration de notre capacité à faire cette campagne à recueillir les 500 signatures, à mettre ne place des collectifs de campagne (qui seront communs avec ceux des législatives) est ce la condition de notre existence? Avons nous de plus l'obligation d'aller jusqu'au bout de cette candidature ou pouvons nous conformément à ce que nous affirmons depuis le début refuser de nous situer dans le petit jeu de l'affirmation des identités ? Ce retrait serait aussi une forme d'apparition dans le champ politique et nous permettrai de rebondir pour les législatives de manière peut être plus positive.<br /> <br /> Il semble se dégager un consensus sur les législatives, nous pouvons y être présents de manière significative. Reste à débattre des choix, des alliances mais pouvons nous nous fixer pour objectif d'avoir très rapidement une liste de candidats et peut être une liste de ceux que nous soutiendrons (en particulier les communistes unitaires sortants ou pas).<br /> <br /> Etienne Adam
Alternative Unitaire à Alençon
  • Blog du Collectif Unitaire Anti-libéral d'Alençon(Orne, 61): Ensemble avec José Bové, un autre monde est possible: Solidaire, au service des humains, respectueux de l'environnement. Construisons-le ensemble. Dates, courriers, comptes-rendu, événements, pre
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