Lettre de José Bové aux 36.000 signataires
Montredon, le 5 février 2007.
Chers amis, chers camarades,
Depuis un mois, à travers vous, un vent nouveau souffle sur la politique française. Une brise salutaire parmi les débats convenus et les logiques d’appareils. Un air frais et vivifiant dans une société en proie au désarroi et à la lassitude. Ce vent, c’est votre parole.
Merci à vous tous d’avoir su dire non, haut et fort, à l’impasse qui semblait inévitable.
Les collectifs unitaires vous ont entendu le 21 janvier à Montreuil et ont pris acte de votre volonté de persévérer face à l’urgence sociale et écologique et d’être représentés autrement dans les luttes électorales à venir.
J’ai fait de même ce jeudi premier février à Saint-Denis, en annonçant ma candidature à l’élection présidentielle, au nom [..............]